Chaque année a son lot de livres, plus ou moins originaux, plus ou moins techniques…
Mais, cette année, j’ai craqué pour l’un d’eux en particulier… Un beau livre de tricot, qui associe patrons et histoire et centré sur le pull marin !
Ce livre nous fait découvrir qu’au-delà de la mythique marinière, les pulls marins se déclinent sous différentes formes, différents points, et selon des traditions variées.
« Tricots & pulls marins » est le fruit d’une collaboration entre la créatrice textile Luce SMITS et le portraitiste Jean Charles VAILLANT. Sorti en 2017 aux Éditions de La Martinière, laissez-moi vous le présenter !
Petite histoire du pull marin
Le livre commence par une belle partie sur l’histoire des marins et de la pêche, fournie de très belles illustrations et images d’archives.
Cette partie est intéressante car elle contextualise l’usage du « pull marin ». A l’époque, comme son nom l’indique, il est utilisé par les pêcheurs pour contrer les grands froids en mer.
Mais elle ne fait pas que ça : elle retrace, de manière très compréhensible, les grandes étapes de l’histoire de la pêche et de ses hommes, mais aussi les croyances de ce milieu et les pratiques afférentes de l’époque.
Voyage en mer et en couleurs
Ensuite vient le cœur de l’ouvrage : les points et la laine usuellement utilisés pour tricoter ce type de pull, puis les patrons répartis de manière bien pensée.
C’est là que j’ai en partie tiré grand plaisir de ma lecture. Chaque sous-partie correspond à une région de pêche. Dans chacune de ces sous-parties est proposée une palette de couleurs, et des patrons dont les points et la coupe réinterprètent ce qui se faisait à l’époque dans la région.
Le résultat : des modèles très originaux et élaborés, tout en restant intemporels.
Inspirations du monde
Tous les patrons ne sont pas issus de la pure tradition marine : une dernière partie du livre propose quelques patrons d’inspirations variées, mais toujours aussi chauds et beaux, comme par exemple le modèle « Cristobal Balenciaga » ci-dessus.
Conclusion
Vous l’aurez compris, j’adore ce livre de tricot ! Pour ses beaux modèles à contempler et tricoter mais aussi pour ses magnifiques illustrations, c’est un livre qui mérite de trouver une place sur vos étagères !
Pour commander le livre « Tricots & pulls marins » de Luce Smits:
Dans cet article, je vous donne quelques conseils , astuces… pour débuter sereinement le tricot, réussir votre premier projet et vous donner envie de continuer !
Image by storyset on Freepik
Débutez le tricot avec un projet adapté
Comme pour tout apprentissage, débuter à un niveau trop élevé quelque chose de totalement nouveau peut être extrêmement décourageant : il y a des gestes et du vocabulaire technique à acquérir, sans lesquels on ne va pas bien loin… Imaginez donc, si le premier livre qu’on vous avait mis entre les mains était du Stendhal ! Ou bien que la première fois que vous aviez souhaité bricoler, on vous avait planté devant un outil indéterminé dont vous ne compreniez même pas l’allumage ?
Ainsi, commencer le tricot par une pièce aux nombreux détails n’est généralement pas une bonne idée.
De même, débuter par un projet « long » vous privera de voir des progrès rapides, ce qui est également démotivant.
Ainsi, pour commencer, deux règles d’or pour choisir votre premier projet : choisir un projet qui ne dépasse pas 5 à 10 heures de réalisation, et sélectionner un modèle ne nécessitant que les techniques de base : le montage des mailles, le point mousse ou endroit, le rabattage. Point.
Au début, évitez les changements de couleur, de point, etc. En effet, pour réussir des techniques plus diverses, il faut tout d’abord commencer par comprendre comment se forment les mailles, réussir à les distinguer, différencier l’endroit de l’envers de son projet… Mais patience, ça arrive très vite une fois que l’on s’y met !
N’ayez pas peur de débuter le tricot…
… que votre fil glisse de l’aiguille… que le résultat soit trop petit, trop grand… de rater une maille… d’en ajouter par inadvertance… Bref : vous ferez des erreurs. Même les tricoteurs expérimentés en font. C’est normal, car le tricot peut demander une certaine concentration selon le projet que vous choisissez, et quoiqu’il en soit toujours au début.
Ce qu’il faut retenir, c’est que tout est réparable au tricot. Le conseil star de ce côté, c’est de créer régulièrement des lignes de vie dans votre tricot. De cette façon, vous pouvez détricoter seulement un certain nombre de rang et reprendre à un repère que vous avez-vous-même défini, un peu comme une sauvegarde dans un jeu vidéo…
Vous avez tout votre temps
Oui. Prenez votre temps : lisez les indications, prenez le temps de comprendre ce que vous devez faire et à quelle étape. Prenez également le temps, régulièrement, de vérifier où vous en êtes de compter vos mailles, vos rangs… et si cela correspond bien aux instructions. Visualisez votre projet, prenez des notes au fil de vos progrès.
Le tricot est une activité idéale pour ralentir le rythme et se détendre. Et c’est presque obligatoire pour ne pas se tromper!
Faites-vous aider
Une bonne solution pour accélérer votre apprentissage et vous aider dans vos éventuels blocages, c’est de rejoindre une communauté. Il existe beaucoup d’associations ou de clubs de tricot un peu partout en France. Souvent, ils sont ouverts à tous niveaux. C’est pour leurs participants plus une occasion de papoter tout en travaillant sur leur projet, mais c’est aussi, pour les débutants, une source précieuse d’apprentissages.
Vous pouvez aussi rejoindre des communautés en lignes, comme celle des triconautes, qui décline pas mal de moyens de se faire des connaissances et de résoudre des difficultés individuelles.
Enfin, si vous êtes du style « solitaire », internet sera votre meilleur allié. Souvent, vos patrons, ou les livres de tricot, montrent des images figées, par étape, de ce que vous devez faire. Mais voir le geste en vidéo peut s’avérer salvateur… Vous trouverez TOUT en vidéo. Absolument TOUT. Encore une fois, regardez-les, revisionnez-les au ralenti, une fois, deux fois, dix fois si vous le souhaitez… et tentez de reproduire ce que vous voyez. Vous verrez, rien de plus efficace !
Débutez le tricot avec un kit
Les kits restent le moyen le plus simple de débuter au tricot, car ils vous fournissent le strict matériel nécessaire à la réalisation de votre projet : le fil en quantité nécessaire, les aiguilles, les instructions. Pas de fioritures… et pas d’erreur dans le choix du matériel (pas assez, trop, pas la bonne taille…).
En France, plusieurs marques proposent ainsi des kits, souvent classés par niveau (et donc avec des choix pour débutant), et tous bien conçus et se renouvelant régulièrement :
Aujourd’hui, je vous propose mon deuxième patron, une couverture pour bébé que j’ai réalisée ces derniers mois ! Vous pouvez le consulter en ligne et/ou le télécharger en fin d’article !
Je souhaitais un tricot coloré, avec une texture sympa, pour le bébé d’une collègue. Ne trouvant pas mon bonheur, j’ai fini par concevoir moi-même mon patron !
C’est un projet qui convient pour les débutant.e.s. Il est un peu long, mais très agréable à réaliser grâce à l’alternance des couleurs.
Niveau : 2/5
Temps : ~ 68 heures
Coût : ~19€ (selon le fil choisi)
Ce projet se tricote en une seule pièce et en 4 couleurs (A, B, C et D)
Techniques et vidéos d’aide
Pour réaliser ce projet, vous utiliserez les techniques suivantes :
*Cette technique dispose d’un tutoriel sur le site faire-main.fr
Changer de fil en cours de rang
Pour changer de fil en cours de rang, glisser votre aiguille droite dans la prochaine maille à tricoter, prenez votre nouveau fil à la place de l’ancien, faites passer l’ancien fil par-dessus le nouveau pour le coincer dans la maille et formez la prochaine maille avec le nouveau fil. Glissez la nouvelle maille formée sur l’aiguille droite et continuez à tricoter normalement avec votre nouveau fil.
Rabattre des mailles
Pour rabattre les mailles, tricotez les 2 premières mailles à l’endroit. Puis, glissez la première maille par-dessus la seconde. Ensuite, tricoter une nouvelle maille puis glissez à nouveau la première maille par-dessus la seconde. Faites ainsi jusqu’à la fin du rang. Lorsque vous n’aurez plus qu’une maille sur votre aiguille gauche, faites un nœud pour bloquer le fil.
Rentrer des fils
A l’aide d’une aiguille à coudre, et après avoir noué votre fil, glissez-le de manière discrète dans le s mailles du tricot. Vous pouvez faire un second nœud quelques cm après le premier pour plus de solidité.
Schéma et mesures
Dimensions de la couverture
Ces mesures sont approximatives et peuvent varier selon la tension.
Échantillon et matériel
Matériel
Pour réaliser ce projet, vous aurez besoin de :
Grandes aiguilles droites ou aiguilles circulaires 3,5mm ;
2 pelotes de couleur A (couleur dominante)
1 pelote de couleur B
1 pelote de couleur C
1 pelote de couleur D
Le modèle présenté utilise le fil « Drops Alpaca », 100% alpaga, dans les coloris « naturel » (0100), « glace pistache » (9030), « brume maritime » (7323) et « vert gazon » (7238). Le modèle peut être réalisé avec un autre fil équivalent en groupe de fil, en métrage et en poids.
Selon le fil choisi, il sera nécessaire de bloquer votre tricot pour qu’il conserve ses dimensions.
Échantillon
Tricoter un échantillon avant de débuter votre projet peut vous faire gagner beaucoup de temps, et vous permet d’adapter votre tension pour obtenir un résultat le plus proche des dimensions souhaitées. Il ne s’agit pas d’obtenir les dimensions exactes, mais de s’en approcher au plus, pour obtenir un résultat conforme.
Si votre échantillon est plus petit que la taille indiquée, essayez de tricoter plus lâche, ou choisissez la taille d’aiguille juste au-dessus (+0,5mm). Si votre échantillon est plus grand que la taille indiquée, essayez de tricoter plus serré ou optez pour des aiguilles une taille en dessous (-0,5mm).
Pour ce projet, 2 échantillons seront nécessaires.
Point mousse Pour un échantillon de 10×10 cm : 24 mailles36 rangs
Côtes Pour un échantillon de 10×10 cm : 29 mailles36 rangs
Étapes du tricot
1. Monter 193 mailles en couleur A sur une aiguille droite.
2. Les 21 rangs suivants (ou pendant ~4,5 cm), glissez la maille lisière, tricotez à l’endroit le reste du rang.
3. A partir d’ici, le motif commence. Suivez les instructions suivantes tout en suivant le schéma ci-contre pour les changements de couleur.
En rang endroit :
Glissez la maille lisière, 12 m. end. en couleur A, 167 m. end. en couleur B/C/D, 12 m. end. en couleur A, tricotez la maille lisière.
En rang envers :
Glissez la maille lisière, 12 m. end. en couleur A, 167m. en côtes 1×1 en débutant par une m. env. en couleur B/C/D, 12 m. end. en couleur A, tricotez la maille lisière.
Répétez sur ~58cm / 220 rangs.
Schéma de la couverture
4. Sur les 21 rangs suivants (ou pendant ~4,5cm), reprenez l’instruction 2, puis rabattre les mailles.
Pour télécharger le patron de la couverture bébé « Elias », cliquez sur l’interface ci-dessous.
J’ai déjà eu l’occasion d’abondamment vous parler d’un livre que j’ai apprécié dans mon article en deux parties sur le tricot écoresponsable. Mais je souhaitais aussi vous proposer des articles dédiés aux ouvrages que j’ai aimé découvrir et utiliser. Il est si difficile de s’y retrouver dans la jungle des livres, il en sort tant chaque semaine, que je trouve parfois difficile de trouver la perle rare, ou pile poil le livre dont on a besoin sur l’instant.
Alors, sans perdre de temps, je propose aujourd’hui de vous parler du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques », d’Émilie Drouin et Elodie Morand.
Image issue du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » d’Émilie Drouin et Élodie Morand
Présentation du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques »
« Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » est sorti en 2021 aux Éditions Eyrolles. C’est un livre richement illustré qui accompagne le lecteur de A à Z dans la réalisation d’une paire de chaussettes.
On y découvre donc :
Les différentes parties qui composent une chaussette ;
Le matériel et la laine nécessaires, avec présentation de toutes les possibilités ;
Toutes les techniques de tricot du montage au rabat, en passant par le talon ;
Comment lire un patron de chaussettes ;
Et enfin, plusieurs patrons pour appliquer tout ce qui est expliqué précédemment !
Tricoter ses chaussettes – un panel de techniques
L’avantage de ce livre est qu’il convient autant aux débutants qu’aux tricoteurs plus avertis. En effet, les techniques présentées vont de choses très basiques (comme le montage longue traîne ou long-tail cast-on, rentrer des fils, réaliser un échantillon) à des techniques beaucoup plus élaborées (comme certains rabattages élastiques ou montages spécifiques).
Image issue du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » d’Émilie Drouin et Élodie Morand
C’est une vraie bible technique, par ailleurs très abordable, et qui énumère vraiment toutes les techniques dont vous pourriez avoir besoin pour tricoter un modèle de chaussettes. Les explications sont clairement illustrées pour une meilleure compréhension.
Tricoter ses chaussettes… sans attendre !
J’en arrives à LA plus-value de ce livre et ce qui – personnellement – m’a vraiment emballée.
Une fois que vous avez parcouru toutes les techniques, étudié le matériel nécessaire, intégré le « vocabulaire de la chaussette »… Les autrices vous proposent quelques patrons pour rendre tout cela concret.
Image issue du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » d’Émilie Drouin et Élodie Morand
Mais l’originalité de ces patrons est qu’ils ont été finement réfléchis sous forme de semainier pour :
Optimiser l’usage des fils nécessaire
Vous permettre d’appliquer la majeure partie des techniques présentées dans le livre.
En effet, les autrices proposent d’utiliser 5 écheveaux de couleurs différentes, suffisants à réaliser les 7 modèles du livre (qui sont pour autant très différents les uns des autres). Par ailleurs, à chaque jour sa paire, qui utilise des techniques différentes.
Je trouve ça absolument génial en termes de réflexion, c’est très intelligent, et attrayant et motivant pour le lecteur.
Pour conclure…
Je recommande à 200% ce livre, que vous soyez débutant ou pas. J’ai même envie de vous le conseiller d’autant plus si vous l’êtes, car ça aura vraiment l’effet d’une formation accélérée, tant le livre est riche de contenu. Vous n’allez pas seulement apprendre à tricoter des chaussettes : vous allez apprendre différents points, des techniques exploitables par ailleurs comme les torsades, le jacquard, les rangs raccourcis… ce livre est une vraie mine d’or.
Pour ne rien gâcher, les photographies à l’intérieur sont vraiment belles.
Image issue du livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » d’Émilie Drouin et Élodie Morand
De mon côté, je suis actuellement sur 2-3 autres projets en cours (un pull et 2 plaids), mais je suis impatiente de me lancer dans ces 7 petites merveilles !
Pour commander le livre « Tricoter ses chaussettes : toutes les techniques » d’Émilie Drouin et Élodie Morand:
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Ce sont de petites décorations intégrées dans une boîte, qui sont faites pour s’insérer entre les livres d’une bibliothèque. On peut les acheter déjà fait… ou bien les réaliser soi-même.
Pour les « touche à tout » mais pas experts en bricolage comme moi, il existe des modèles à assembler soi-même.
Vous le savez, et c’est le principe de ce blog, j’adore tout ce qui se fabrique « maison » (les mailles, les savons, ma future table de jardin…). Ces modèles me faisaient de l’œil depuis plusieurs mois, alors il y a quelques temps, je m’en suis fait offrir un, et je vous propose aujourd’hui un retour sur mon expérience.
Emballage du book nook Sakura Densya de Rolife
Les book nook de la marque Rolife
La marque Rolife (appartenant au groupe Robotime) est l’une de celles proposant des modèles en France. On trouve ces modèles sur leur site officiel (liens en fin d’article) et chez des revendeurs agréés. Ils sont fabriqués en bois, peuvent éventuellement être électrifiés, et proposent plutôt une ambiance « romantique ».
Contenu du kit de la maquette Rolife
Les pièces de la maquette sont présentées sur différentes planches de matériaux numérotées. Conçues essentiellement en bois, les pièces sont plutôt solides, mais les détacher nécessite néanmoins un peu de minutie.
Dans la boîte, tout est fourni sauf les piles : les matériaux et le manuel de montage bien sûr, mais aussi quelques pièces de rechange, un bâton de colle et un tournevis le cas échéant.
Malheureusement, je n’ai pas pris de photo du projet à ce stade, donc je ne peux que vous montrer l’ensemble une fois la majeure partie des pièces déjà assemblées…
Contenu du kit de réalisation du book nook Sakura Densya de Rolife
Le manuel est en anglais, mais chaque étape est imagée de manière détaillée, si bien que c’est assez simple à comprendre. Il s’agit – un peu comme avec des Lego, d’assembler progressivement les pièces dans un ordre précis.
Mon avis sur ce kit
Les points positifs
C’est une activité sympathique, plutôt apaisante. C’est une bonne entrée en matière pour qui souhaite réaliser des maquettes, sans avoir à investir dans de la peinture, des pinceaux ou autre matériel plus onéreux
Le prix est attractif, compte tenu du travail de conception que l’on ressent bien au fil du montage.
Esthétiquement, c’est absolument ravissant, mais ce n’est que mon humble avis…
Un SAV très réactif (mon boitier à piles dysfonctionnait, et j’en ai reçu un nouveau sans difficulté – moyennant un peu de patience, venant de Chine…)
Les points négatifs
Ça vient de l’autre bout de la Terre, c’est un peu dommage en termes de bilan carbone.
Attention, il est indiqué un âge minimum de 3 ans sur la boîte, mais à mon sens, il ne faut pas mettre ce type de maquette dans les mains d’un enfant de moins de 8-10 ans, à la fois pour le niveau d’attention aux détails que cela nécessite, pour la manipulation délicate et aussi pour la présence de très petites pièces.
Personnellement, je suis convaincue ! J’ai bien l’intention de commander d’autres produits de cette marque, pas nécessairement des book nook d’ailleurs. Ils proposent tout une gamme de produits vraiment chouettes, alors il y en a pour tous les goûts !
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Si vous avez comme moi la joie, le plaisir, l’exquis bonheur d’avoir un pied de lavande qui sent divinement bon (comment ça, j’en fait trop ?), vous devez vous demander :
comment prolonger ce plaisir estival
comment utiliser toutes ces fleurs une fois fanées et taillées
La bonne nouvelle, c’est que la lavande peut être utile de diverses façons, qu’elle soit fraiche ou séchée.
La lavande en cuisine
La lavande est une plante très parfumée. Ses fleurs, mais aussi ses feuilles, peuvent s’intégrer à des recettes sucrées ou salées.
Au parfum prononcé, ses feuilles peuvent par exemple agrémenter une viande ou un poisson, et ses fleurs colorer joliment biscuits, salades ou desserts. Vous pouvez également la déguster en infusion pour ses propriétés relaxantes et digestives (non prouvées scientifiquement).
Concernant le sablé, j’ai mis moitié moins de sucre que la recette indiquée en lien, et j’ai mis environ 1 ½ c.à.s. rase de lavande.Résultat original et bien bon !
Pour le sirop, même traitement : comme c’était suggéré en fin de recette, j’ai divisé la dose de sucre par 2.Mon sirop est foncé car j’ai mis de la cassonade à la place d’une partie du sucre blanc. Je déconseille, on la sent fort et ça masque le goût subtil de la lavande.
Utiliser la lavande dans des cosmétiques
La lavande aurait des propriétés régulatrices de sébum et permettrait de soulager l’acné. Elle aurait également un effet bénéfique sur les rides, les rougeurs et les imperfections. Ces allégations ne sont néanmoins pas prouvées solidement d’un point de vue scientifique.
Utilisée majoritairement en huile essentielle dans la cosmétique, vous pouvez néanmoins tirer profit de vos fleurs de lavande séchées, en les laissant infuser dans un bain de vapeur pour le visage, ou en utilisant les « gaufres » (la partie entourant la fleur, souvent celle qu’il reste après séchage) en gommage, associé à un corps gras (huile de coco, d’amande douce, d’argan, d’olive…).
Utiliser la lavande pour votre intérieur
L’odeur très prononcée de la lavande lui permet plusieurs usages ménagers. Ici encore, c’est souvent l’huile essentielle de lavande qui est ajoutée dans les lessives et autres produits ménagers, mais vous pourrez quand-même utiliser vos fleurs séchées de manière utile.
L’usage le plus connu, c’est le petit sachet de lavande séchée dans nos penderies (ou celles de vos mères ou de vos grands-mères, pour les plus jeunes !). Pourquoi ne pas faire les vôtres à l’occasion d’une activité de couture ? Une peu de tissu, de fil, une aiguille à coudre ou une machine, quelques fleurs ou gaufres de lavande séchées et le tour est joué ! (C’est en projet pour ma part, je vous publierai donc un article et des photos prochainement à ce sujet)
L’avantage, c’est que le parfum qui s’en dégage n’est pas seulement agréable pour nous : il est aussi très désagréable pour les mites de vêtements.
Dans la même idée, la lavande éloigne aussi les fourmis. Si vous êtes envahis de fourmis à certaines périodes de l’année, n’hésitez pas à glisser à proximité de leur.s point.s d’entrée ce type de sachet.
Autre manière d’utiliser les fleurs ou les gaufres séchées : en glisser quelques-unes dans le sac de votre aspirateur. Si malheureusement (pour la lavande) ou heureusement (pour le confort d’utilisation) comme moi vous avez un aspirateur sans sac, il faudra peut-être passer votre tour. Quelqu’un a déjà essayé ?
Enfin, basiquement, vous pouvez disposer de jolis bouquets de lavande séchée dans votre intérieur pour lui donner une touche provençale 😊.
Vous savez maintenant comment utiliser la lavande de votre jardin, et j’espère vous avoir donné envie de réaliser quelques-unes de ces idées. Ce que j’apprécie avec ce produit, c’est qu’il peut être intégré en un tournemain : la plupart des possibilités évoquées dans cet article se réalisent vraiment très rapidement et facilement. Littéralement, le sirop de lavande, par exemple, m’a pris moins de 10 minutes. Aussi, son utilisation est un moyen super économique de vivre mieux et de concocter des choses originales. C’est vraiment à la portée de tous, et les enfants peuvent aussi participer à beaucoup d’étapes de sa récolte à sa préparation (si vous cherchez des activités pour les occuper durant les chaudes journées).
Vous avez encore trop de lavande sur les bras ? Partagez-la ou offrez en cadeau vos préparations ! Vous ferez plein d’heureux.se autour de vous 😊
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Je vous ajoute cette partie un peu en dernière minute, par hasard, car je découvre en rédigeant cet article que des livres sont publiés régulièrement et exclusivement sur la lavande et tout ce que l’on peut en faire ! 2 m’ont particulièrement tapés dans l’œil. Je ne les ai pas encore lus, mais c’est clairement au programme !
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Dans la première partie, j’ai abordé 2 des 4 critères à prendre en compte si vous souhaitez tricoter de manière plus écologique : le choix de la composition du fil et la teinture. Voici les 2 autres critères suivant : l’origine du fil, et le parcours du produit de l’animal à chez vous.
Ici, nous serons sur des réflexions que bon nombre d’entre nous se font sur d’autres types de produits, notamment l’alimentation et le prêt-à-porter. Malheureusement, ces deux secteurs n’ont pas le monopole du « Origine trèstrèsloin » et du « J’ai fait le tour du monde pour arriver jusqu’à toi ». Les tissus et fils subissent des travers similaires.
3ème critère pour tricoter écoresponsable : l’origine du fil
Bon, la laine, ça vient notamment des moutons. Des moutons, on en a en France. Jusque-là, rien de bien sorcier.
MAIS :
Qui vous dit que votre laine de mouton vient bien d’un mouton de l’hexagone ?
La laine d’autres animaux, ça existe, mais pas nécessairement en France…
Cela nous amène à 2 constats :
La laine de mouton est relativement mal tracée et on ne sait pas bien ce qu’on achète vraiment
Certaines laines viennent des alpagas, des lapins angora… et probablement d’autres espèces qui viennent de loin. Le soucis, c’est qu’on on sait peu de chose de la façon dont elles sont traitées.
On peut mener le même type de réflexion sur les autres fibres naturelles. Votre lin, étant donné que la filière française est en difficulté (après tout de même avoir complétement disparue), ne vient possiblement pas de France. Quant au fil de bambou ou de coton… ce ne sont pas des plantes qui poussent particulièrement bien en France, on peut donc raisonnablement se poser des questions.
Pour finir sur le synthétique… je vous mets au défi d’en trouver d’origine française !
« OK, mais du coup, on fait comment ? »
Sachez que généralement, les marques proposant du fil 100% français l’indiquent explicitement (sur leur site ou sur les pages des fils concernés).
Vous pouvez notamment vous tourner vers de petits producteurs, dont les produits ont plus de chances d’avoir été produits localement. Internet vous permettra de les trouver. Aussi, si l’information n’est pas claire, n’hésitez pas à demander des précisions au vendeur ou au producteur.
4e critère pour tricoter écoresponsable : le parcours de l’animal à chez vous
Imaginez : vous tombez en magasin sur un superbe fil. Selon l’étiquette, il est « produit en France », « filé en France » ou « teint en France ».
Bonne pioche ?
Pas forcément. Certains fils voyagent de manière très inattendue avant d’arriver en boutique : le fil peut par exemple prendre sa matière première en France, être filé en U.E. (ou hors U.E.), teint encore à un autre endroit… pour revenir sous forme de pelote à quelques kilomètres à peine de là où il est parti !
Cela vous semble caricatural, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est une triste réalité.
Un conseil : ne vous laissez pas induire en erreur et n’espérez jamais plus que ce qui est précisément indiqué sur l’étiquette. L’information doit y être exhaustive ou le vendeur ou producteur – encore une fois – doit pouvoir vous expliquer précisément le parcours du fil. Si ce n’est pas le cas, soyons honnêtes, vous ne savez pas ce que vous achetez…
Un fil écoresponsable, est-ce vraiment possible?
La réponse est bien évidemment OUI. Mais si vous êtes arrivés jusque là dans l’article, vous avez pu constater que c’est un challenge difficile à relever que de réunir tous les critères.
Tricoter de manière plus écoresponsable ne nécessite pas pour autant de cocher toutes les cases.
Le mieux dans un premier temps, c’est encore de cibler 1, voire 2 critères qui sont importants pour vous, et… ce sera déjà bien mieux que 0 non ? 😊
Gageons que l’industrie du fil se réinstalle progressivement dans nos territoires, pour bénéficier d’un vrai choix écoresponsable et accessible.
Pour l’heure, les fils 100% locaux et produits de manière écoresponsable (bien-être animal, teintures « propres », et circuit court) sont rares. Ils sont aussi beaucoup plus chers que ce que l’on peut trouver en magasin. Espérons que ça évolue dans le bon sens !
Si cet article vous a plu, que la thématique vous intéresse, n’hésitez pas à m’en faire part. Je rédigerai avec plaisir d’autres articles de ce type 😊
Pour rappel, il existe aussi un excellent livre écrit par Alice Hammer (l’une des références du tricot en France) qui présente la filière laine française et le travail d’une poignée de passionnés qui tentent de proposer aux tricoteurs et aux tricoteuses des laines produites localement ou exclusivement en France. Il regorge d’informations techniques sur la fabrication de la laine. Si vous êtes intéressé.e, vous trouverez les liens ci-dessous :
Cet article contient certains liens d’affiliation (signalés par une *). Si vous achetez un produit via ces liens, cela me permet de rémunérer mon activité de rédaction sur le blog via une commission. Toutefois, je m’efforce de vous proposer différents sites commerçants pour que vous puissiez choisir celui correspondant le mieux à vos valeurs.
Quand on pense au tricot, on s’imagine faire une activité qui nous rapproche de la nature. Dans l’imaginaire collectif, la pelote de fil vient tout droit du dos d’une poignée de moutons gambadant tranquillement dans une prairie, quelque part…
Souvent, la réalité est bien différente : déjà parce que tous les fils ne sont pas en laine, et que très fréquemment, ils n’ont absolument rien de naturel. Malheureux « hasard », si l’on ajoute le fait que la provenance du fil et la manière dont il a été conçu échappe totalement au consommateur, on atterrit bien loin de notre mouton dans son vert pâturage.
Je souhaitais donc vous donner quelques clés – disons l’essentiel – pour choisir un fil plus « propre » d’un point de vue écologique, si c’est une thématique à laquelle vous êtes sensible.
Cet article étant particulièrement long, je le diffuserais en 2 parties. La première partie ici publiée évoque plutôt les aspects liés à la composition et à la fabrication. La seconde partie évoquera des critères liés à la provenance du fil (origine et parcours).
Références
Je vous indique toutes les références de mes recherches à la fin de l’article.
Pour information, il existe aussi un excellent livre écrit par Alice Hammer (l’une des références du tricot en France) qui présente la filière laine française et le travail d’une poignée de passionnés qui tentent de proposer aux tricoteurs et aux tricoteuses des laines produites localement ou exclusivement en France. Il regorge d’informations techniques sur la fabrication de la laine. Si vous êtes intéressé.e, vous trouverez les liens ci-dessous :
Les fibres synthétiques sont des produits issus de la pétrochimie. On y retrouve le polyester, les acryliques… tout ce que l’on peut aussi retrouver dans l’industrie textile conventionnelle.
Les fils synthétiques sont produits à partir de pétrole. Ils sont ensuite souvent teintés de produits chimiques.
Leurs principaux atouts sont qu’ils permettent de proposer des pelotes « fantaisies » à moindre coût, et que leur entretien est aisé. D’une manière globale, ces fils sont rapidement 3 ou 4 fois moins cher que les pelotes à la composition naturelle.
Si l’on prend l’exemple du polyester, celui-ci provient du raffinage du pétrole. Une fois récolté, le pétrole est distillé pour obtenir plusieurs catégories de produits, dont l’un s’appelle le naphta. Ce naphta est un mélange liquide composé de carbone et d’hydrogène qui va être utilisé comme matière première des plastiques, des solvants, des fibres synthétiques, etc.
Ainsi, le polyester résulte d’une transformation du pétrole par synthèse chimique.
Pour 1kg de polyester, il faut 1,5kg de pétrole (30% de matière sont perdus).
Pour ne pas arranger son cas, le lavage de ce produit entraîne l’évacuation des agents chimiques liés à sa fabrication dans les eaux usées et dans l’air.
La totalité de la manœuvre nécessite beaucoup d’eau et d’énergie.
Les fibres mixtes
Vous trouverez également à la vente toute une gamme de fils « mixtes ». Ces fils, sensiblement plus chers que les premiers, associent les fibres synthétiques aux fibres naturelles. Le but de ce mélange peut être varié : répondre à un besoin spécifique en matière de texture, de coût de production ou de durabilité.
Le problème de ces fils : ils ne sont très difficilement voire pas du tout recyclables. En effet, le processus de recyclage diffère selon le produit. Tout matériau composé devient un casse-tête et n’est tout bonnement pas revalorisé.
Les fibres naturelles
Enfin, les fils issus à 100% de fibres naturelles sont souvent « unifibres » (oui, c’est un mot que je viens d’inventer !). On trouve toutefois à la marge quelques mélanges de type coton-laine par exemple. Ce sont ces fils que vous devez privilégier si vous voulez tricoter de manière écoresponsable.
Ils ont eux aussi leurs avantages et leurs défauts : ils sont recyclables ou revalorisables, leurs propriétés thermiques sont bien meilleures que celles des fibres synthétiques et ils apportent donc un confort supplémentaire, mais ils sont trop souvent difficilement traçables et les méthodes de conception diffèrent selon la filière.
Donc ce n’est pas parce que vous achetez une pelote 100% laine ou 100% coton ou 100% lin … que le tour est joué !
Les 3 autres critères que j’évoquerais par la suite comptent aussi beaucoup.
2e critère pour tricoter écoresponsable : les produits de teinture
La teinture est un autre critère important pour au moins 2 raisons : le produit choisi et la façon dont il est traité une fois usé.
Outre des méthodes de teinture différentes que je n’aborderais pas ici, il peut être intéressant de se pencher sur la manière employée pour obtenir de beaux fils colorés. En effet, certains coloris peuvent nécessiter des produits plus ou moins toxiques une fois rejetés dans la nature.
Malheureusement, vous obtiendrez difficilement ces informations. Je ne peux donc que vous recommander de vous approvisionner chez de petites marques ou auprès de professionnels capables de vous expliquer leur manière de travailler ou celle de leur.s fournisseur.s.
Si vous voulez être sûr.e que votre tricot a été traité le plus naturellement possible à cette étape et tricoter écoresponsable, choisissez un fil non teinté ! Quelques petites marques en proposent. Ce sont souvent celles qui produisent elles-mêmes leur fil.
Vous pouvez envisager de les tricoter tels quels ou de les teindre de manière naturelle, directement chez vous.
Conclusion
Comme vous pourrez le voir dans mon article sur mes projets de tricot préférés depuis 2019, j’ai personnellement fait pas mal d’erreurs surtout sur le critère de la teinture, avec un choix de couleurs très éloignées de quelque chose de naturel.
Il faut toutefois savoir être nuancé.e. Le tricot est une activité plaisir, alors peut-être que vous privilégierez certains critères plus que d’autres !
Et voilà pour cette première partie d’article ! J’espère qu’elle vous a intéressée. Dans la prochaine partie, nous évoquerons deux autres critères à prendre en compte pour tricoter écolo : l’origine du fil et son parcours.
Cet article contient certains liens d’affiliation (signalés par une *). Si vous achetez un produit via ces liens, cela me permet de rémunérer mon activité de rédaction sur le blog via une commission. Toutefois, je m’efforce de vous proposer différents sites commerçants pour que vous puissiez choisir celui correspondant le mieux à vos valeurs.
Quand on pense au tricot, la première image venant à l’esprit, c’est le bon vieux pull en laine (qui gratte, si vous n’avez pas de chance), pour un hiver bien au chaud. Alors, quand on tricote un pull, puis 2, puis 3… ça devient un peu rengaine, cette histoire, et en plus, ça prend de la place dans le placard. Mais si je vous disais qu’on peut tricoter toute l’année ?
Vous l’aurez deviné au titre, le tricot est un monde magique dans lequel on peut tricoter plein de types de pièces différentes. Avec le jeu des textures et des compositions des fils, on peut se créer des pièces pour toute l’année ! Si si, je vous le promets, c’est très sérieux.
Vous aussi vous voulez tricoter de janvier à décembre sans discontinuer ? Alors suivez-moi ! Je vous donne quelques idées de projets à tricoter selon les saisons.
Quels projets tricoter en été
Je vous l’ai promis : on peut tricoter absolument toute l’année. Donc oui, même en été. Au bord de la piscine (ou même dans la piscine !), sous la tente, sur le trajet des vacances, à la plage… L’été se prête bien au tricot, contrairement aux a priori : des moments de détente, rien d’autre à faire ou à penser…
Et il est temps de préparer votre garde robe d’automne ! Parce que si le prêt-à-porter s’achète instantanément selon la météo, votre petit pull ou votre pair de chaussette, elle ne va pas se faire en un claquement de doigts! Donc, à retenir : sur chaque saison, on anticipe la saison suivante !
Voici quelques projets idéaux à réaliser en prévision de l’automne:
Un pull léger
Des paires de chaussette ou des chaussons
Un snood, un châle ou une écharpe légère
Des housses de coussin dans des tons à la mode
des décorations automnales
@Phildar
@Les Confectiosn Clémentines
@Drops Design – garnstudio.com
@1000-idees-a-faire-chez-soi-com.over-blog.com/
@Marie Claire Idées
@bandbacademy.co.uk
Quels projets tricoter à l’automne
Ça y est : le temps se rafraichi, les journées raccourcissent. C’est la saison du pumkin spice latte, des feuilles d’arbre qui craquent sous les pieds et d’Halloween.
Personnellement, c’est la saison à laquelle je préfère tricoter : la texture douce et enveloppante d’une bonne laine en train d’être travaillée est tellement agréable avec une bonne boisson chaude, quelques bougies… vous voyez un peu l’ambiance ? Si vous avez un chat en plus, vous êtes carrément O-BLI-GEES de tricoter à cette saison.
Encore une fois, on anticipe nos besoins et on tricote… pour la saison prochaine. Mais pas de panique : il y a aussi quelques projets de saison rapides à réaliser.
Voici quelques options pour vos projets:
un gros pull bien douillet
une maxi écharpe qui vous fait dire : « cette année, je me fiche de la météo, j’aurai chaud quand-même ! »
un joli bonnet (et vous n’imaginez pas l’offre pléthorique de patrons… le choix sera difficile !)
un couvre-lit pour les pieds frileux
des décorations de Noël
@julypouce
@podkins.tumblr.com
@trucsetbricolages.com
@Wool and the Gang
Woodland pullover – We Are Knitters
Quels projets tricoter en hiver
Vous voilà en hiver, vêtue de votre gros pull en laine tricoté main, sous votre plaid tricoté main, au milieu de vos décorations de Noël tricotées main.
Que faire maintenant ? Bientôt, le gros pull sera remisé, le plaid aussi, et on pourra ressortir les pièces plus légères et travailler avec des matières plus adaptées aux températures qui s’annoncent.
Ne vous inquiétez pas, j’ai de quoi vous occuper. Voilà de quoi anticiper le printemps :
un chapeau en raphia (bien que vous devrez probablement vous mettre au crochet pour avoir un plus large choix de modèle…)
un sac (idem)
un t-shirt ou un top en coton ou en lin
@malleauxmailles.canalblog.com/
@abcfeminin.com
Mojito – Filcolana
Quels projets tricoter au printemps
Place aux pièces les plus estivales ! Vous pourrez tout à fait étoffer votre garde-robe de l’été avec quelques pièces dont vous pourrez être fier.e !
Voici deux pièces idéales à tricoter pour l’été, et qui, selon le modèle choisi, pourrons vraiment vous challenger :
un maillot de bain
une robe de plage
@FemmeActuelle
@FemmeActuelle
Quels projets tricoter toute l’année
Les articles pour la maison, quand à eux, peuvent être tricotés toute l’année ! Parfois, vous pouvez d’ailleurs utiliser vos restes de pelote pour les réaliser.
En voici quelques exemples :
Housse de bouillotte
Housse de coussin
Lingettes et torchons réutilisables
Carrés démaquillants lavables
Chemin et sets de table
Tapis
@Marie Claire Idées
@Kneedles & Life
@L’atelier de Piatine
@allmadehere.fr
Il existe bien sur milles autres possibilités, et il ne faut pas hésiter à fouiller sur internet, qui regorge d’idées et de patrons, parfois gratuits, pour réaliser toutes vos envies ! Comme vous le voyez, avec des projets adaptés aux saisons, on peut sans difficulté tricoter tout au long de l’année.
Dans un prochain article, on parlera des fils à choisir selon le projet souhaité, un article qui vous permettra de faire les meilleurs choix aussi selon la saison d’utilisation !
Et vous, quels sont vos projets préférés à tricoter selon les saisons ? N’hésitez pas à laisser un commentaire avec vos idées !
Si vous cultivez des fruits ou des légumes, ou que vous avez un potager d’intérieur (j’en parle ici, pour ceux qui vivent en appartement), vous saurez exactement de quoi je parle : les premières récoltes arrivent et vous les utilisez directement dans vos préparations culinaires. Mais, bientôt, vous êtes débordé.e : impossible d’utiliser toute votre production, il y en a tout simplement trop.
A ce moment-là, 3 options s’offrent à vous :
Vous partagez vos récoltes avec vos proches
Vous laissez les fruits/légumes sur leur plant « jusqu’à ce que mort s’ensuive »
Vous trouvez un moyen de les conserver
Vous l’aurez compris, on va parler ici de la 3ème option, et comme les modes de conservation varient d’un aliment à l’autre, nous allons évoquer spécifiquement, dans cet article, la conservation du piment.
Conserver ses piments
Les 4 méthodes que je vous propose sont valables pour tous types de piments, des plus doux aux plus forts, mais en fonction de leur puissance, des modes de conservation seront plus recommandés que d’autre, pour une meilleure restitution du goût à l’usage 😊.
Quoiqu’il en soit, elles sont toutes les 4 très simples et accessibles !
1. Congeler ses piments
Valable pour tout type de piment
La méthode la plus simple pour conserver des piments, c’est tout simplement de les congeler. Mais pas n’importe comment !
Deux étapes :
Lavez-les et séchez-les soigneusement au préalable.
Placez-les entiers séparément dans de petits sacs de congélation (sinon, ils colleront entre eux lors de la phase de congélation, et il vous sera difficile de les dissocier au moment de la décongélation).
De cette manière, vos piments se conserveront jusqu’à 6 mois.
2. Réduire les piments en poudre
Valable pour tout type de piment
Méthode un peu plus longue que la précédente, mais vous assurant une conservation de 2 ans avant perte de saveurs (à l’abri de la lumière et en contenant hermétique), elle est particulièrement intéressante s’il vous reste une belle quantité de piments.
Ici encore, la première étape est de bien nettoyer vos piments.
Equeutez-les et fendez-les en deux. Selon la puissance du piment et votre goût, retirez ou non les pépins.
Placez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, et enfournez à 60° en laissant le four entrouvert pour laisser s’échapper l’humidité (sauf si vous avez un programme dédié).
Retournez de temps en temps, jusqu’à ce que les piments soient bien secs. Quand c’est le cas, laissez-les refroidir à température ambiante.
Enfin, mixez et stockez dans un contenant, si possible opaque, mais quoiqu’il en soit hermétique et à l’abri de la lumière.
3. Mariner vos piments dans de l’huile
De préférence pour les piments forts
Revenons à une recette ultra-rapide !
Ici, vous pouvez réaliser une huile pimentée en mettant beaucoup d’huile et un peu de piment, ou carrément faire des piments marinés en inversant les proportions.
Le principe reste le même :
Nettoyez et séchez bien vos piments.
Equeutez-les et fendez-les en deux. Selon la puissance du piment et votre goût, retirez ou non les pépins
Glissez-les dans un contenant pouvant fermer hermétiquement
Compléter avec l’huile végétale de votre choix
Éventuellement, ajoutez quelques herbes (romarin, thym…)
Fermez et laissez mariner à l’abri de la lumière minimum 1 mois. Au-delà, goutez régulièrement jusqu’à obtenir la force gustative souhaitée.
Vous pouvez utiliser l’huile piquante ainsi réalisée ou consommer les piments marinés pendant 1 an.
4. Mariner vos piments dans du vinaigre
De préférence pour les piments doux
J’avoue avoir découvert cette option en réalisant quelques recherches pour cet article, et elle m’intrigue beaucoup ! Je ne l’ai pas encore testée, alors si vous vous lancez avant que je fasse un edit de cet article, n’hésitez pas à dire en commentaire ce que vous en avez pensé 😉
Voici la recette proposée sur le site westlandpeppers.com. Pour la réaliser, il vous faudra :
1 kg de piments frais ou de poivron
250 ml d’eau
1 litre de vinaigre
2 cuillères à soupe de sel
2 cuillères à soupe de sucre
2 feuilles de laurier
Un ou plusieurs de ces assaisonnements de votre choix – Poivre en grains / Ail / Gingembre / Cardamome / Graines d’aneth / Bâtons de cannelle
On commence à connaitre l’histoire : on nettoie avant tout ses piments et on les sèche.
Coupez en morceaux
3. Portez à ébullition l’eau avec le vinaigre, le sel, le sucre et les arômes éventuels et laissez reposer pendant 10 minutes.
Mettez les piments émincés dans un bocal et versez le vinaigre d’herbes chaudes dessus. Remplissez-le à ras bord, essuyez les bords avec un chiffon propre et humide et fermez le couvercle hermétiquement.
Tournez le bocal à l’envers pour créer un vide et le sceller parfaitement.
On doit ensuite patienter 3 semaines avant consommation, et on peut conserver les piments ainsi marinés jusqu’à 1 an avant ouverture. Il faut ensuite les consommer dans le mois suivant l’ouverture.
Vous voilà maintenant parés pour conserver vos piments et prêts à en profiter tout au long de l’année !
Si vous souhaitez aller plus loin dans l’acquisition de méthodes de conservation, je vous recommande chaudement le « Traité Rustica de la conservation ». Il aborde bon nombre de méthodes qui pourront vous être utiles si vous souhaitez conserver fruits et légumes, poissons ou viandes.