4 critères pour tricoter écoresponsable – 1/2

Quand on pense au tricot, on s’imagine faire une activité qui nous rapproche de la nature. Dans l’imaginaire collectif, la pelote de fil vient tout droit du dos d’une poignée de moutons gambadant tranquillement dans une prairie, quelque part…

Moutons dans un pré
Image par Tom de Pixabay

Souvent, la réalité est bien différente : déjà parce que tous les fils ne sont pas en laine, et que très fréquemment, ils n’ont absolument rien de naturel. Malheureux « hasard », si l’on ajoute le fait que la provenance du fil et la manière dont il a été conçu échappe totalement au consommateur, on atterrit bien loin de notre mouton dans son vert pâturage.

Je souhaitais donc vous donner quelques clés – disons l’essentiel – pour choisir un fil plus « propre » d’un point de vue écologique, si c’est une thématique à laquelle vous êtes sensible.

Cet article étant particulièrement long, je le diffuserais en 2 parties. La première partie ici publiée évoque plutôt les aspects liés à la composition et à la fabrication. La seconde partie évoquera des critères liés à la provenance du fil (origine et parcours).

Références

Je vous indique toutes les références de mes recherches à la fin de l’article.

Pour information, il existe aussi un excellent livre écrit par Alice Hammer (l’une des références du tricot en France) qui présente la filière laine française et le travail d’une poignée de passionnés qui tentent de proposer aux tricoteurs et aux tricoteuses des laines produites localement ou exclusivement en France. Il regorge d’informations techniques sur la fabrication de la laine. Si vous êtes intéressé.e, vous trouverez les liens ci-dessous :

Couverture du livre French Tricot d'Alice Hammer
French Tricot – Alice Hammer

1er critère pour tricoter écoresponsable : la composition du fil

On peut classer les fils dans 3 grandes catégories selon leur composition :

  1. Composition synthétique
  2. Composition mixte (fibres synthétiques + naturelles)
  3. Composition naturelle

Les fibres synthétiques

Les fibres synthétiques sont des produits issus de la pétrochimie. On y retrouve le polyester, les acryliques… tout ce que l’on peut aussi retrouver dans l’industrie textile conventionnelle.

Les fils synthétiques sont produits à partir de pétrole. Ils sont ensuite souvent teintés de produits chimiques.

Leurs principaux atouts sont qu’ils permettent de proposer des pelotes « fantaisies » à moindre coût, et que leur entretien est aisé. D’une manière globale, ces fils sont rapidement 3 ou 4 fois moins cher que les pelotes à la composition naturelle.

Si l’on prend l’exemple du polyester, celui-ci provient du raffinage du pétrole. Une fois récolté, le pétrole est distillé pour obtenir plusieurs catégories de produits, dont l’un s’appelle le naphta. Ce naphta est un mélange liquide composé de carbone et d’hydrogène qui va être utilisé comme matière première des plastiques, des solvants, des fibres synthétiques, etc.

Ainsi, le polyester résulte d’une transformation du pétrole par synthèse chimique.

Pour 1kg de polyester, il faut 1,5kg de pétrole (30% de matière sont perdus).

Pour ne pas arranger son cas, le lavage de ce produit entraîne l’évacuation des agents chimiques liés à sa fabrication dans les eaux usées et dans l’air.

La totalité de la manœuvre nécessite beaucoup d’eau et d’énergie.

Les fibres mixtes

Vous trouverez également à la vente toute une gamme de fils « mixtes ». Ces fils, sensiblement plus chers que les premiers, associent les fibres synthétiques aux fibres naturelles. Le but de ce mélange peut être varié : répondre à un besoin spécifique en matière de texture, de coût de production ou de durabilité.

Le problème de ces fils : ils ne sont très difficilement voire pas du tout recyclables. En effet, le processus de recyclage diffère selon le produit. Tout matériau composé devient un casse-tête et n’est tout bonnement pas revalorisé.

Les fibres naturelles

Enfin, les fils issus à 100% de fibres naturelles sont souvent « unifibres » (oui, c’est un mot que je viens d’inventer !). On trouve toutefois à la marge quelques mélanges de type coton-laine par exemple. Ce sont ces fils que vous devez privilégier si vous voulez tricoter de manière écoresponsable.

Ils ont eux aussi leurs avantages et leurs défauts : ils sont recyclables ou revalorisables, leurs propriétés thermiques sont bien meilleures que celles des fibres synthétiques et ils apportent donc un confort supplémentaire, mais ils sont trop souvent difficilement traçables et les méthodes de conception diffèrent selon la filière.

Donc ce n’est pas parce que vous achetez une pelote 100% laine ou 100% coton ou 100% lin … que le tour est joué !

Les 3 autres critères que j’évoquerais par la suite comptent aussi beaucoup.

2e critère pour tricoter écoresponsable : les produits de teinture

Bains de teinture
Image par LoggaWiggler de Pixabay

La teinture est un autre critère important pour au moins 2 raisons : le produit choisi et la façon dont il est traité une fois usé.

Outre des méthodes de teinture différentes que je n’aborderais pas ici, il peut être intéressant de se pencher sur la manière employée pour obtenir de beaux fils colorés. En effet, certains coloris peuvent nécessiter des produits plus ou moins toxiques une fois rejetés dans la nature.

Malheureusement, vous obtiendrez difficilement ces informations. Je ne peux donc que vous recommander de vous approvisionner chez de petites marques ou auprès de professionnels capables de vous expliquer leur manière de travailler ou celle de leur.s fournisseur.s.

Si vous voulez être sûr.e que votre tricot a été traité le plus naturellement possible à cette étape et tricoter écoresponsable, choisissez un fil non teinté ! Quelques petites marques en proposent. Ce sont souvent celles qui produisent elles-mêmes leur fil.

Vous pouvez envisager de les tricoter tels quels ou de les teindre de manière naturelle, directement chez vous.

Conclusion

Comme vous pourrez le voir dans mon article sur mes projets de tricot préférés depuis 2019, j’ai personnellement fait pas mal d’erreurs surtout sur le critère de la teinture, avec un choix de couleurs très éloignées de quelque chose de naturel.

Il faut toutefois savoir être nuancé.e. Le tricot est une activité plaisir, alors peut-être que vous privilégierez certains critères plus que d’autres !

Et voilà pour cette première partie d’article ! J’espère qu’elle vous a intéressée. Dans la prochaine partie, nous évoquerons deux autres critères à prendre en compte pour tricoter écolo : l’origine du fil et son parcours.

A bientôt !

Sources :

Cet article contient certains liens d’affiliation (signalés par une *). Si vous achetez un produit via ces liens, cela me permet de rémunérer mon activité de rédaction sur le blog via une commission. Toutefois, je m’efforce de vous proposer différents sites commerçants pour que vous puissiez choisir celui correspondant le mieux à vos valeurs.

Comment tricoter toute l’année

Quand on pense au tricot, la première image venant à l’esprit, c’est le bon vieux pull en laine (qui gratte, si vous n’avez pas de chance), pour un hiver bien au chaud. Alors, quand on tricote un pull, puis 2, puis 3… ça devient un peu rengaine, cette histoire, et en plus, ça prend de la place dans le placard. Mais si je vous disais qu’on peut tricoter toute l’année ?

Vous l’aurez deviné au titre, le tricot est un monde magique dans lequel on peut tricoter plein de types de pièces différentes. Avec le jeu des textures et des compositions des fils, on peut se créer des pièces pour toute l’année ! Si si, je vous le promets, c’est très sérieux.

Femme qui danse de joie

Vous aussi vous voulez tricoter de janvier à décembre sans discontinuer ? Alors suivez-moi ! Je vous donne quelques idées de projets à tricoter selon les saisons.

Quels projets tricoter en été

Je vous l’ai promis : on peut tricoter absolument toute l’année. Donc oui, même en été. Au bord de la piscine (ou même dans la piscine !), sous la tente, sur le trajet des vacances, à la plage… L’été se prête bien au tricot, contrairement aux a priori : des moments de détente, rien d’autre à faire ou à penser…

Et il est temps de préparer votre garde robe d’automne ! Parce que si le prêt-à-porter s’achète instantanément selon la météo, votre petit pull ou votre pair de chaussette, elle ne va pas se faire en un claquement de doigts! Donc, à retenir : sur chaque saison, on anticipe la saison suivante !

Voici quelques projets idéaux à réaliser en prévision de l’automne:

  • Un pull léger
  • Des paires de chaussette ou des chaussons
  • Un snood, un châle ou une écharpe légère
  • Des housses de coussin dans des tons à la mode
  • des décorations automnales
  • pull tricoté léger rose
  • chaussettes tricotées vertes
  • chaussons tricotés gris
  • snood tricoté gris
  • housse de coussin tricoté multicolore
  • citrouilles tricotées

Quels projets tricoter à l’automne

Ça y est : le temps se rafraichi, les journées raccourcissent. C’est la saison du pumkin spice latte, des feuilles d’arbre qui craquent sous les pieds et d’Halloween.

Personnellement, c’est la saison à laquelle je préfère tricoter : la texture douce et enveloppante d’une bonne laine en train d’être travaillée est tellement agréable avec une bonne boisson chaude, quelques bougies… vous voyez un peu l’ambiance ? Si vous avez un chat en plus, vous êtes carrément O-BLI-GEES de tricoter à cette saison.

Encore une fois, on anticipe nos besoins et on tricote… pour la saison prochaine. Mais pas de panique : il y a aussi quelques projets de saison rapides à réaliser.

Voici quelques options pour vos projets:

  • un gros pull bien douillet
  • une maxi écharpe qui vous fait dire : « cette année, je me fiche de la météo, j’aurai chaud quand-même ! »
  • un joli bonnet (et vous n’imaginez pas l’offre pléthorique de patrons… le choix sera difficile !)
  • un couvre-lit pour les pieds frileux
  • des décorations de Noël
  • bonnet tricoté
  • couvre-lit tricoté
  • 3 décorations de noël tricotées
  • longue écharpe tricotée
  • pull

Quels projets tricoter en hiver

Vous voilà en hiver, vêtue de votre gros pull en laine tricoté main, sous votre plaid tricoté main, au milieu de vos décorations de Noël tricotées main.

Que faire maintenant ? Bientôt, le gros pull sera remisé, le plaid aussi, et on pourra ressortir les pièces plus légères et travailler avec des matières plus adaptées aux températures qui s’annoncent.

Ne vous inquiétez pas, j’ai de quoi vous occuper. Voilà de quoi anticiper le printemps :

  • un chapeau en raphia (bien que vous devrez probablement vous mettre au crochet pour avoir un plus large choix de modèle…)
  • un sac (idem)
  • un t-shirt ou un top en coton ou en lin
  • chapeau en papier crocheté
  • sac porté épaule tricoté
  • t-shirt

Quels projets tricoter au printemps

Place aux pièces les plus estivales ! Vous pourrez tout à fait étoffer votre garde-robe de l’été avec quelques pièces dont vous pourrez être fier.e !

Voici deux pièces idéales à tricoter pour l’été, et qui, selon le modèle choisi, pourrons vraiment vous challenger :

  • un maillot de bain
  • une robe de plage
  • Tunique de plage ajourée tricotée
  • Bikini tricoté

Quels projets tricoter toute l’année

Les articles pour la maison, quand à eux, peuvent être tricotés toute l’année ! Parfois, vous pouvez d’ailleurs utiliser vos restes de pelote pour les réaliser.

En voici quelques exemples :

  • Housse de bouillotte
  • Housse de coussin
  • Lingettes et torchons réutilisables
  • Carrés démaquillants lavables
  • Chemin et sets de table
  • Tapis
  • cache bouillotte tricoté bleu
  • chemin de table tricoté gris
  • lingettes réutilisables tricotées multicolores
  • Tapis à motif chevrons gris tricoté

Il existe bien sur milles autres possibilités, et il ne faut pas hésiter à fouiller sur internet, qui regorge d’idées et de patrons, parfois gratuits, pour réaliser toutes vos envies ! Comme vous le voyez, avec des projets adaptés aux saisons, on peut sans difficulté tricoter tout au long de l’année.

Par exemple, vous pouvez aller voir du côté de Marie Claire Idées, de DROPS Design, mais aussi de Wool and the Gang et We Are Knitters qui proposent des patrons gratuits.

Dans un prochain article, on parlera des fils à choisir selon le projet souhaité, un article qui vous permettra de faire les meilleurs choix aussi selon la saison d’utilisation !

Et vous, quels sont vos projets préférés à tricoter selon les saisons ? N’hésitez pas à laisser un commentaire avec vos idées !

A bientôt 🙂

4 manières de conserver des piments

Plan de piment

Si vous cultivez des fruits ou des légumes, ou que vous avez un potager d’intérieur (j’en parle ici, pour ceux qui vivent en appartement), vous saurez exactement de quoi je parle : les premières récoltes arrivent et vous les utilisez directement dans vos préparations culinaires. Mais, bientôt, vous êtes débordé.e : impossible d’utiliser toute votre production, il y en a tout simplement trop.

A ce moment-là, 3 options s’offrent à vous :

  • Vous partagez vos récoltes avec vos proches
  • Vous laissez les fruits/légumes sur leur plant « jusqu’à ce que mort s’ensuive »
  • Vous trouvez un moyen de les conserver

Vous l’aurez compris, on va parler ici de la 3ème option, et comme les modes de conservation varient d’un aliment à l’autre, nous allons évoquer spécifiquement, dans cet article, la conservation du piment.

Conserver ses piments

Les 4 méthodes que je vous propose sont valables pour tous types de piments, des plus doux aux plus forts, mais en fonction de leur puissance, des modes de conservation seront plus recommandés que d’autre, pour une meilleure restitution du goût à l’usage 😊.

Quoiqu’il en soit, elles sont toutes les 4 très simples et accessibles !

1. Congeler ses piments

Valable pour tout type de piment

La méthode la plus simple pour conserver des piments, c’est tout simplement de les congeler. Mais pas n’importe comment !

Deux étapes :

  1. Lavez-les et séchez-les soigneusement au préalable.
  2. Placez-les entiers séparément dans de petits sacs de congélation (sinon, ils colleront entre eux lors de la phase de congélation, et il vous sera difficile de les dissocier au moment de la décongélation).

De cette manière, vos piments se conserveront jusqu’à 6 mois.

2. Réduire les piments en poudre

Valable pour tout type de piment

Poudre de piment

Méthode un peu plus longue que la précédente, mais vous assurant une conservation de 2 ans avant perte de saveurs (à l’abri de la lumière et en contenant hermétique), elle est particulièrement intéressante s’il vous reste une belle quantité de piments.

  1. Ici encore, la première étape est de bien nettoyer vos piments.
  2. Equeutez-les et fendez-les en deux. Selon la puissance du piment et votre goût, retirez ou non les pépins.
  3. Placez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, et enfournez à 60° en laissant le four entrouvert pour laisser s’échapper l’humidité (sauf si vous avez un programme dédié).
  4. Retournez de temps en temps, jusqu’à ce que les piments soient bien secs. Quand c’est le cas, laissez-les refroidir à température ambiante.
  5. Enfin, mixez et stockez dans un contenant, si possible opaque, mais quoiqu’il en soit hermétique et à l’abri de la lumière.

3. Mariner vos piments dans de l’huile

De préférence pour les piments forts

Flacon d'huile pimentée

Revenons à une recette ultra-rapide !

Ici, vous pouvez réaliser une huile pimentée en mettant beaucoup d’huile et un peu de piment, ou carrément faire des piments marinés en inversant les proportions.

Le principe reste le même :

  1. Nettoyez et séchez bien vos piments.
  2. Equeutez-les et fendez-les en deux. Selon la puissance du piment et votre goût, retirez ou non les pépins
  3. Glissez-les dans un contenant pouvant fermer hermétiquement
  4. Compléter avec l’huile végétale de votre choix
  5. Éventuellement, ajoutez quelques herbes (romarin, thym…)
  6. Fermez et laissez mariner à l’abri de la lumière minimum 1 mois. Au-delà, goutez régulièrement jusqu’à obtenir la force gustative souhaitée.

Vous pouvez utiliser l’huile piquante ainsi réalisée ou consommer les piments marinés pendant 1 an.

4. Mariner vos piments dans du vinaigre

De préférence pour les piments doux

J’avoue avoir découvert cette option en réalisant quelques recherches pour cet article, et elle m’intrigue beaucoup ! Je ne l’ai pas encore testée, alors si vous vous lancez avant que je fasse un edit de cet article, n’hésitez pas à dire en commentaire ce que vous en avez pensé 😉

Voici la recette proposée sur le site westlandpeppers.com. Pour la réaliser, il vous faudra :

  • 1 kg de piments frais ou de poivron
  • 250 ml d’eau
  • 1 litre de vinaigre
  • 2 cuillères à soupe de sel
  • 2 cuillères à soupe de sucre
  • 2 feuilles de laurier
  • Un ou plusieurs de ces assaisonnements de votre choix – Poivre en grains / Ail / Gingembre / Cardamome / Graines d’aneth / Bâtons de cannelle
  1. On commence à connaitre l’histoire : on nettoie avant tout ses piments et on les sèche.
  2. Coupez en morceaux
  3. 3. Portez à ébullition l’eau avec le vinaigre, le sel, le sucre et les arômes éventuels et laissez reposer pendant 10 minutes.
  4. Mettez les piments émincés dans un bocal et versez le vinaigre d’herbes chaudes dessus. Remplissez-le à ras bord, essuyez les bords avec un chiffon propre et humide et fermez le couvercle hermétiquement.
  5. Tournez le bocal à l’envers pour créer un vide et le sceller parfaitement.

On doit ensuite patienter 3 semaines avant consommation, et on peut conserver les piments ainsi marinés jusqu’à 1 an avant ouverture. Il faut ensuite les consommer dans le mois suivant l’ouverture.

Vous voilà maintenant parés pour conserver vos piments et prêts à en profiter tout au long de l’année !

Sources: botanix.com, westlandpeppers.com, ileauxepices.com

Conserver ses piments… et autres denrées

Si vous souhaitez aller plus loin dans l’acquisition de méthodes de conservation, je vous recommande chaudement le « Traité Rustica de la conservation ». Il aborde bon nombre de méthodes qui pourront vous être utiles si vous souhaitez conserver fruits et légumes, poissons ou viandes.

Couverture de livre

Mes modèles de tricot favoris depuis 2019

Edit : cet article a été initialement publié sur mon ancien blog, en 2022.

J’ai débuté le tricot en 2019. Depuis, ce ne sont pas moins d’une dizaine de pulls, t-shirts et autres mailles qui ont vu le jour (dans la douleur, parfois…!).

Mais même si j’ai adoré tricoter tous mes projets, certains sont devenus un peu « fétiches », pour leur laine, leur point, ou tout simplement pour le modèle !

Je voulais partager avec vous ces projets. Ils vont du niveau débutant au niveau avancé. Peut-être vous inspireront-ils dans votre apprentissage ou pratique du tricot !

Mes 4 modèles de tricot favoris de 2019 à aujourd’hui

J’ai particulièrement aimé tricoter le Woodland pullover de We Are Knitters. C’est vraiment mon préféré parmi mes modèles de tricot favoris. Sa laine est super épaisse et toute douce, et le modèle super sympa, pour un modèle de niveau intermédiaire ! C’est un gros coup de cœur par rapport à tous les modèles que j’ai tricoté depuis le début. Je l’ai d’ailleurs réalisé pour ma sœur, et il n’est pas exclu que j’en refasse un pour moi… Il se commande exclusivement en kit, pour l’heure.

Le modèle Mojito de Filcolana, quand à lui, a été le point de départ de mon émancipation des kits de tricot. Les kits, c’est juste SUPER, mais défois, on a envie de personnaliser un peu plus nos modèles, ou tout simplement laisser libre court à son imagination ! J’en ai un peu bavé pour ce modèle, mais avec un peu d’entraînement au préalable, il s’est tricoté assez vite, et le résultat est canon ! Les gens s’étonnent d’ailleurs souvent qu’il ai été réalisé au tricot :). J’en profites pour signaler que c’est un modèle de tricot gratuit à télécharger. Si vous souhaitez le réaliser, il faudra vous procurer la laine et les aiguilles par ailleurs.

Quand aux deux autres, ce sont des compagnons quasi quotidien… sauf bien sur en été sous 40° … Si vous êtes intéressé.e par le Yoki Blanket de We Are Knitters, vous trouverez le patron ici.

Voilà pour mes petits « favoris », que vous pourrez retrouver facilement grâce à la référence en légende de chaque photo et les liens directs vers les références.

Mes autres réalisations de 2019 à aujourd’hui

Depuis, j’ai aussi réalisé un pull « à la carte » (pour reprendre le nom de la formation sur laquelle je m’appuie : « Pull à la carte – édition aiguilles droites » des Triconautes). C’est aussi l’un de mes modèles de tricot favoris, bien qu’il soit perfectible. J’ai hâte de vous montrer le résultat dans un autre article ! Je trouve le travail de conception aussi intéressant que le tricot en lui-même… et c’est l’assurance d’un résultat unique !

Si vous aussi, vous avez vos « bébés » que vous voulez partager, n’hésitez pas à le faire en commentaire de cet article !

Pour ceux qui souhaitent débuter le tricot, j’ai mis à disposition quelques tutos :

A bientôt !

Comment tricoter le point envers

Tricoter le point envers… le complément parfait du point endroit pour réaliser tous vos projets !

On l’appelle ainsi car c’est, à l’origine, le point que l’on tricote lorsqu’on se trouve sur l’envers du projet, afin de réaliser un point jersey.

tricot en point envers

Les points endroit et envers, à eux deux, vous permettent de réaliser toutes vos envies, en point jersey, élastique, mais pas seulement. Bref, le point envers est un autre indispensable du tricot, comme j’avais déjà pu l’évoquer dans l’article Comment faire un point élastique au tricot et Comment tricoter le point endroit.

Comment le réaliser? Pas de panique: il est tout aussi simple que le point endroit. Voyez par vous même 🙂

Tutoriel tricot – le point envers

Pour le réaliser, il s’agit :

  • de glisser votre aiguille droite dans la première maille de l’aiguille gauche, sur l’aiguille, et de droite à gauche
  • d’enrouler votre fil autour de l’aiguille gauche.
  • Enfin, vous glissez délicatement l’aiguille gauche sur l’aiguille droite pour que la nouvelle maille se forme sur l’aiguille droite.

Le point envers deviendra vite un automatisme !

Si les articles sur les points de tricot vous plaisent, n’hésitez pas à m’en faire part et à les partager ;). Je pourrais ainsi en réaliser d’autres sur des points plus techniques !

En attendant, retrouvez mes autres vidéos dans les articles du blog et sur ma chaîne Youtube.

Comment bien nettoyer l’objectif de son appareil photo

En avril 2022, quelques jours en Bretagne – et le beau temps en prime ! – ont été l’occasion de prendre des photos des paysages de bord de mer …

Et j’avoue qu’il m’a paru facile de prendre de beaux clichés dans un tel décor !

J’ai tout de même eu un soucis .Vous l’avez peut-être aperçu dans les photos ci-dessus ? Une trainée noire est présente sur presque toutes mes photos , partant du haut de l’image .

En rentrant , j’ai rapidement identifié le coupable : le miroir de mon boitier photo était sale …

Bref , en 5 minutes , le problème était réglé. Mais quelle frustration d’avoir raté toutes ces belles photos alors que j’aurai pu anticiper …

Morale de l’histoire : bien nettoyer et protéger son appareil , pour qu’il soit toujours prêt à être dégainé ! Et, quitte à avoir appris cette leçon malgré moi, autant que ce conseil profites au plus grand nombre 🙂

Nettoyer son objectif photo en 3 étapes

  1. Passez un pinceau doux sur votre objectif pour retirer un maximum de poussières.
  2. Sur l’avant de l’objectif, utilisez un spray nettoyant et essuyez délicatement le produit avec une microfibre dédiée.
  3. Avec une petite bombe à air, si vous démontez l’objectif du boîtier, pour vous assurer qu’aucune poussière n’entre dans le système, pulvérisez un peu d’air dans la partie ouverte du boîtier et la lentille de l’objectif qui doit se trouver de ce côté.

Du matériel de nettoyage dédié aux appareils photo existe, et c’est ce que je vous recommande d’utiliser. Les produits que nous pouvons avoir sur nous (mouchoir en papier, gel hydroalcoolique, etc.) sont bien trop abrasifs pour être utiliser sur un appareil photo. On ne s’en rend pas toujours compte, mais un objectif est un petit bijou de technologie, alors il faut le chouchouter :).

Personnellement, j’ai trouvé le mien à la Fnac. Je l’ai payé 20€, mais vous en trouverez également chez Amazon ou sur les sites et dans les magasins dédiés, bien entendu. Ce peut être un peu coûteux « pour ce que c’est » selon le kit que vous choisirez (quoique, si vous avez acheté vous-même votre appareil photo, ce sera assez négligeable…). Mais ça s’avère assez indispensable, d’autant plus en voyage. Ces kits sont d’ailleurs souvent fournis avec un pochon de transport.

Vous n’avez plus aucune excuse 😉